Résumé :
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Le Rosebud, Pierre Assouline l’utilise comme une métaphore ; il s’agit d’un détail révélateur des failles et des secrets de chacun d’entre nous. Pénétrer dans le labyrinthe souterrain d’un individu au risque de s’y perdre, tel est l’enjeu, mais ajoute aussitôt Pierre Assouline, "avec la légèreté que donne la distance". Etre à la fois dedans et dehors, dans l’empathie et dans la critique, tout est là. La force de conviction qui se dégage de ces "éclats de biographie" tient à cette faculté qu’a l’auteur de s’identifier à l’autre en nous restituant les voix de ses "chers fantômes"
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