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Résumé :
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Nul n’existe sans laisser de traces. Pister est, alors, une manière très sûre pour apprendre à connaître quelqu’un : de l’ours du Yellowstone aux loups du Var, de la panthère des neiges du Kirghizistan aux lombrics de nos composts d’appartement. Les expériences de pistage vus par les yeux des grands prédateurs. Pister, c’est décrypter indices et empreintes à la manière d’un détective sauvage pour demander : qui habite ici ? Comment vivent- ils ? Et surtout, comment faire monde commun avec eux ? Le pistage devient alors philosophique : il se transforme en une pratique de la sensibilité, en la recherche d’une autre qualité d’attention. C’est une expédition vers des contrées inexplorées : nos relations au vivant et à nos animalités intérieures.
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